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Accueil > Médias > Margueritte Douannio : “Je n’ai jamais été enseignante”

Margueritte Douannio : “Je n’ai jamais été enseignante”

mercredi 10 novembre 2010

Convaincue et engagée, elle cherche toujours à comprendre les choses. D’abord comédienne, puis animatrice, elle voulait être journaliste. Aujourd’hui elle l’est. Et exerce ce métier qui l’a tant passionnée, à la radio télévision du Burkina (RTB). Toujours souriante, elle, c’est Margueritte Douannio, née Sou. Nous l’avons rencontrée à l’occasion de la 5ème rentrée RTB à Bobo-Dioulasso.

Née à Bobo-Dioulasso, Margueritte est mariée et mère de deux garçons. Après son cycle secondaire au Collège de Tounouma, puis au lycée Ouézzin Coulibaly le bac en poche, elle s’inscrit à l’université de Ouagadougou au département de philosophie. Tout en suivant les cours, elle mène parallèlement d’autres activités. C’est ainsi qu’elle va intégrer une troupe de théâtre avec laquelle elle effectue de nombreuses tournées internationales. " Nous avons tourné en Afrique, en Europe et en Asie ", dit-elle.

Mais avant, Margueritte séjourna pendant 10 ans en Occident dans des pays comme la France, la Suisse, la Finlande… Là-bas, elle a eu également à intégrer une troupe étrangère qui lui a ouvert les portes d’autres pays. Elle profitait donc de ses voyages pour faire des reportages sur tous les sujets qui semblaient l’intéresser. " J’ai fait par exemple un reportage sur tous les centres culturels français de l’Afrique de l’Ouest ", confie-t-elle. Cela, parce que Margueritte mûrissait l’ambition de devenir journaliste. Assez réservée, mais très curieuse, elle va toujours au bout de ses idées. " J’aime savoir et comprendre les choses ". Ce qui explique son choix de la philosophie à l’université.

Dans le journalisme, ce qu’elle aime le plus, ce sont les contacts, les rencontres, les échanges…. " J’aime rencontrer des gens de différentes natures au milieu de nulle part ". Généraliste, Margueritte a un penchant pour la culture et le tourisme. Pourquoi ? Elle avoue sa passion pour la culture. Elle s’y est intéressée depuis l’école. " J’ai fait le cinéma, le théâtre… " renchérit-elle. Coté tourisme, elle dit aimer énormément la nature.

Difficultés

Parlant de difficultés en tant que femme journaliste, la plus prenante, selon elle, c’est le temps. " L’on donne beaucoup plus d’énergie et de temps à ce métier. On n’a plus le temps pour ses proches, sa famille. Lorsqu’on n’est pas avec des gens qui vous comprennent, cela peut mal tourner ", déplore Margueritte. En journalisme, lorsque l’on veut vraiment se donner à fond, on est obligé de se sacrifier. A la question de savoir comment Margueritte concilie son foyer et son métier, elle dit que seules la prière et la foi en Dieu demeurent sa force. " Je prie toujours Dieu afin qu’il me donne la force ", dit-elle. Force qui soutient sa détermination et son courage à affronter les épreuves.

Le journalisme est un métier ouvert à tous. Mais Mme Douannio dira qu’elle n’est pas venue dans le journalisme parce qu’elle cherchait du travail. Elle y est venue par vocation. Pour elle, dans la vie, il ne faut jamais dire que je ne peux pas faire telle chose. D’ailleurs, " je ne peux pas " n’existe pas dans son glossaire. Elle peut tout faire jusqu’à ce qu’elle n’y arrive pas.

Par contre, elle déteste l’hypocrisie. A son avis, la femme, c’est la responsabilité. Parce que convaincue que lorsque l’on confie une responsabilité à la femme, elle l’assure convenablement. De toutes les façons, dit-elle, " la femme est obligée de travailler deux fois pour pouvoir s’affirmer, pour pouvoir convaincre ". Alors, seul le travail paye. " Tu as beau être miss monde, hyper intelligente, tant que tu ne travailles pas, on ne reconnaîtra pas cela en toi ".

Elle a plein de projets d’émissions que les téléspectateurs découvriront bientôt. S’agissant de la rumeur qui disait que Margueritte serait une enseignante, elle réplique tout simplement qu’elle ne l’a jamais été.

Bassératou KINDO

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